Le niveau de consommation d’énergie de votre bassin en hiver va dépendre essentiellement du type de matériel que vous utilisez et de son temps de marche. Vous devez donc bien prendre en compte chaque élément pour ne pas vous retrouver avec une facture d’électricité démesurée. Nous allons passer en revue tous les équipements jouant un rôle sur la consommation énergétique de votre piscine en période hivernale.
Les facteurs qui augmentent la consommation énergétique d’une piscine
Les 1ers responsables de la consommation de votre bassin en hiver sont les appareils de circulation, de chauffage et d’entretien de l’eau de votre piscine :
- La pompe à eau et la filtration : il s’agit de la source la plus énergivore. Dans le cadre d’un hivernage actif (ou semi-hivernage), la pompe continue de fonctionner quelques heures par jour. Elle est reliée en permanence au système de filtration et consomme donc une quantité non négligeable d’énergie.
- Le système de chauffage, dans le cas où vous souhaiteriez continuer à vous servir de votre piscine quand les températures commencent à baisser : pompe à chaleur, chauffage électrique, échangeur thermique… La seule façon pour ne pas avoir à payer de frais énergétiques est d’opter pour un système solaire autonome ou une bâche thermique.
- Le système de régulation du pH : il permet de contrôler le niveau du pH de l’eau de votre bassin à tout instant.
- Le régulateur d’oxydant : il permet de vérifier l’oxydation en comparaison avec la concentration de désinfectant présente dans l’eau de la piscine.
- L’électrolyseur (dans le cas d’un traitement au sel) : il assure la purification de l’eau.
- Le BIO-UV : cet appareil purifie l’eau grâce aux ultra-violets.
- Le circuit hydraulique : la longueur des tuyaux, leur diamètre et leur type peuvent réduire votre consommation d’énergie s’ils sont parfaitement adaptés à votre installation. Il est recommandé de toujours opter pour des tuyaux rigides.
Evaluer la consommation d’énergie de sa piscine en hiver
En réalisant une estimation précise de la consommation de votre bassin, vous allez pouvoir gérer efficacement vos dépenses. Hormis le matériel, il est nécessaire de prendre en compte le volume d’eau de votre piscine pour évaluer sa consommation énergétique. Certaines options (bâche automatique, éclairages…) vont également faire augmenter la note.
Le calcul
Vous devez connaître plusieurs paramètres afin d’évaluer votre consommation d’énergie (dans le cas d’un hivernage actif) :
- la puissance de la pompe de filtration (en kW)
- la durée de fonctionnement (en heures)
- le prix du kWh (en euros)
La consommation en kWh s’obtient en multipliant la puissance par la durée d’utilisation. Pour convertir ce chiffre en euros, il suffit de le multiplier de nouveau par le prix actuel du kWh de votre fournisseur d’énergie.
Exemple chiffré
Partons du principe suivant :
- vous possédez une pompe de filtration d’une puissance de 0,80kW
- vous utilisez la pompe 3h par jour pendant les 6 mois d’hivernage, soit 540h au total
- le prix du kWh est de 0,15€
Votre consommation hivernale s’élève donc à : 0,80 x 540 = 432kWh, soit 65€ (432 x 0,15)
Chauffer sa piscine en toute saison sans se ruiner
L’un des autres gros postes de dépenses d’un bassin est son système de chauffage, lorsque l’on souhaite en profiter plus longtemps, voire durant la saison hivernale. Pourtant, en vous adressant à un professionnel (un grosssiste en chauffage de piscine), vous pourrez trouver différentes solutions pour prolonger vos baignades sans voir flamber votre facture d’électricité.
Le dispositif le plus intéressant actuellement reste indéniablement la pompe à chaleur. Celle-ci va puiser les calories présentes dans l’air, même par temps froid, pour les transformer en énergie qui va alors chauffer votre bassin. D’ailleurs, si votre maison est déjà équipée d’une pompe à chaleur, vous pourrez, dans certains cas, l’utiliser également pour chauffer votre piscine. Certaines exigences sont néanmoins à respecter comme une distance maximale de 7 mètres. Votre pompe à chaleur actuelle devra également disposer de suffisamment de puissance pour pouvoir apporter la chaleur nécessaire à votre piscine, et il vous en faudra un modèle de type air ou sol.
Si vous ne possédez pas de pompe à chaleur pour votre logement, ou que celle-ci ne remplit pas les prérequis pour pouvoir chauffer votre piscine, vous pourrez tout à fait en acquérir une spécialement dédiée à la chauffer de votre bassin. Cet équipement s’installe donc dans le système de filtration et offre une efficacité supérieure à d’autres dispositifs de chauffe tout en étant bien moins énergivore. On estime par exemple qu’une pompe à chaleur peut générer jusqu’à 5 fois plus d’énergie que consommée ! En revanche, pour tirer au maximum parti de votre système de chauffage du bassin (qu’il s’agisse d’une pompe à chaleur ou d’un autre dispositif), prévoyez d’équiper votre piscine d’un abri afin de conserver la chaleur d’une part, et d’éviter les coups de froid d’autre part, au moment de sortir de votre eau chauffée, surtout pour vos baignades en plein hiver.
En résumé
La consommation de votre bassin en hiver dépend surtout des équipements qui continuent à fonctionner. Elle sera donc plus élevée dans le cadre d’un hivernage actif. Cependant, si vous disposez d’une piscine couverte et chauffée ou d’options telles que des éclairages ou un système de nage à contre-courant, votre facture s’en ressentira forcément.
Afin d’optimiser la consommation d’énergie de votre piscine en hiver, nous pouvons vous mettre en relation avec des spécialistes. Situés partout en France, il en existe forcément un près de chez vous. Vous recevrez ainsi plusieurs devis gratuits afin de pouvoir travailler avec un professionnel de confiance.